godendard

Le mot Godendart ou godendard est connu au Québec dès le 17e siècle. Les pionniers d'origine française utilisaient ce mot. Déjà en 1683, il figurait dans les archives québécoises.[1]

Le mot en est venu à désigner, bien avant le 17e siècle, en France comme au Québec, la longue scie maniée par deux personnes. Dans la France du 18e siècle et du 20e siècle, cette scie est appellée une scie passe-partout, comme dans l'encyclopédie Diderot (18e siècle, tome 12, p. 124). Il existe une représentation de cette scie à l'époque gallo-romaine (période qui s'étend de l'an moins 121 avant J.C. jusqu'à l'an 476 après J.C.), le godendart(d) est donc une scie qui a plus de 2000 ans. Dans les archives québécoises de 1683, le mot Godendart(d) désigne la scie passe-partout. Aux 17e et 18e siècles, on la désigne aussi sous l'expression Scie de travers, lorsqu'elle coupe au travers de la fibre de bois, ou sous l'expression Scie de long lorsqu'elle est utilisée pour faire des madriers et des planches. Elles sont mentionnées dans les archives du Québec dès 1651.

(Canada) Grosse scie munie d'un manche vertical aux deux extrémités de la lame qui se manie à deux.