chêne

(1694) Chesne[1], altération, d'après fresne, frêne[2], de l'ancien français chasne (1160), chaisne (1177-88), du latin populaire casnus (508), emprunté au gaulois *cassanos (d'où l'occitan cassanh, le franco-provençal tsâno, l'occitan casse. Formation avec suffixe différent en aragonais avec caixico, caixigo, en espagnol avec quejigo (« chêne faginé »).

L's qui est dans casnus, la plus ancienne forme, écarte l'étymologie celtique par tann, « chêne », qui, prononcé /chann/, → voir tsâno aurait donné chêne ; mais il n'est pas impossible que le celtique ait agi pour s'assimiler le mot originairement latin et pour lui donner la forme singulière qu'il a prise[4].

(Par extension) Le bois de cet arbre travaillé.