brouette

(Début du xiii e siècle) brouete, « petite charrette » (dans un texte en langue romane wallonne du Nord de la France, Douai) ; (1690) broüette, « sorte de chaise à porteur », les variantes dialectales incluent birouette et berwette.

Auguste Scheler [2] ajoute que la brouette n'a qu'une roue « ce qui justifie l'avis de M. Grandgagnage qui voit dans brouette (ancien français baroueste) un diminutif du vieux français barot, en rouchi barou, anglais barrow qui signifie « tombereau » et qu'il rattache à la famille germanique baeren, « porter ». L'italien a aussi baroccio, biroccio, « charrette », c'est de là que nous avons pris birouchette. » "brouette" viendrait donc directement du wallon "berwete" (ancienne graphie berwette, système Feller bèrwète) par métathèse di R.

(Par extension) Désigne le contenu d'une brouette.

(Sexualité) Position du coït durant laquelle un des partenaires se tient sur ses mains et l'autre lui tient les jambes.

(Vieilli) (Familier) Se dit d'un véhicule motorisé lent et souvent en mauvais état ou ancien.

poignées

roue, essieu

Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de brouetter.

Troisième personne du singulier du subjonctif présent de brouetter.

Participe passé masculin singulier du verbe brouetter.